mardi 29 juillet 2008

La culture à l'heure euro-méditerranéenne

Marrakech : Salon d’hiver
Le premier Salon d’hiver – Biennale d’art contemporain – aura lieu à Marrakech, du 18 au 21 décembre 2008.
Les visiteurs pourront se rendre compte de tout ce qui s’est accompli, ces dernières années, dans la création artistique contemporaine au Maroc : peinture, sculpture, la photographie mais aussi, plus tendance, la création numérique.
Durant la Biennale, un colloque abordera le thème sur la « médiation pour l’art au Maroc aujourd’hui », en présence de critiques d’art, spécialistes du marché de l’art et de la presse.
Des trophées, « Les Palmes de Marrakech », récompenseront par ailleurs et tous les deux ans, les artistes et ceux qui auront travaillé en périphérie au développement de l’art marocain.
Contact :
Tél. : 00 212 51 169405


Festival international du Film de Marrakech
Le 8e Festival international du Film de Marrakech a pris rendez-vous avec le monde des professionnels du cinéma, des cinéphiles et des journalistes, du 14 au 22 novembre 2008 à … Marrakech, bien évidemment !
Accréditations :
www.festivalmarrakech.info
Informations :
FIFM
BP 14
212 Riad Larrouss - Marrakech
Tél. : +212 (0) 24 43 24 93/94
Fax : +212 (0) 24 43 25 11
Mail :
ffifm@lafondation.ma

Ce qu'il faut savoir ...

Tunisie
. Le Salon international de la pharmacie, de la parapharmacie et du bien-être, SAIDALYA 2008, se tiendra, les 27 et 27 décembre 2008, à Médina Mediterranea – Yasmine Hammamet.
Exposants d’Europe, du Maghreb et du Moyen-Orient ainsi qu’un programme de réflexion sur le médicament et les génériques seront une opportunité pour les experts de la pharmaceutique d’apporter leurs points de vue et expériences.
Information :
www.saidalya.com

Croatie
.
La production industrielle a diminué de 2,1% en mai contre 6,9% en avril, a déclaré le Bureau des statistiques de l'État.

. La « hausse de l'inflation n'a pas eu d'impact négatif sur la Croatie car tous les pays sont confrontés à haute alimentaire et des prix du carburant », a déclaré l'économiste Christian Jenni mais qui indique l'investissement est fortement touché par le pays en raison de la hauteur de la dette extérieure, le ralentissement des réformes gouvernementales et l'incertitude en ce qui concerne l’entrée de la Croatie à l'Union européenne.

Grèce
.
Les commandes industrielles ont augmenté de 17,1% en avril contre 0,6% de l’année précédente.
Sur une base annuelle moyenne, l'indice a baissé de 1,7% au cours de la période avril-mai contre une hausse de 11,8% sur la même période de l'année précédente.

. Athènes accueillera, les 2 et 3 octobre 2008, le 4e Sommet de l'Europe émergente sur l'énergie. Pour les participants, ce sera le moment de faire une analyse et un éclairage sur l’évolution de la dynamique des nouveaux marchés européens de l’énergie, ainsi que le futur horizon énergétique et le nouvel environnement concurrentiel de l’Europe émergente.


Turquie
.
Aygaz, l’opérateur turc du secteur de l’énergie, a décidé de se retirer du marché bulgare. Il a signé un accord avec Opet et Aygaz Pays-Bas, pour la vente de ses actions OFFT/Aygaz Bulgarie EAD.
Il faut rappeler que Opet et Aygaz sont les deux plus grandes sociétés d’énergie du conglomérat turc KOC Holding.


Mauritanie-CE : protocole sur la pêche

. Le protocole fixant les possibilités de pêche et la contrepartie financière prévues par l’accord partenarial passé, dans le cadre de l’accord de partenariat entre la Communauté européenne et la Mauritanie, a été renégocié pour la période partant du 1er août 2008 jusqu’au 31 juillet 2012.
Le nouveau protocole prévoit une réduction des possibilités de pêche, celles-ci n’ayant pas toutes été utilisées par les navires communautaires. Cette réduction, qui passe de 440 000 à 250 000 tonnes/an, se répartit ainsi :
- de 25% pour les céphalopodes (seiche, calamar…)
- 10 à 50% pour la pêche démersale (concerne les espèces vivant dans les eaux profondes)
- 43% pour la pêche pélagique (daurade, merlu noir, la crevette … les poissons de petite et moyenne taille).
La contribution financière a été fixée à 86 millions d’euros pour la première année ; 76 millions d’euros pour la seconde ; 73 millions d’euros pour la troisième et 70 millions d’euros pour la dernière année.
Les possibilités de pêche sont réparties aussi entre l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie et le Portugal.
(Source :
http://www.europarl.europa.eu)

jeudi 24 juillet 2008

Le cosy de la diplômite

Une filière francophone à l'Université du Caire

Depuis 1994, la faculté d’Economie et de Sciences politiques de l’Université du Caire (FESP) comprend une filière francophone, laquelle a été créée à la suite d’un accord de coopération passé entre la FESP et l’Institut de Sciences Politiques de Paris (IEP).
La filière, financée par le ministère des Affaires étrangères français, bénéficie aussi du soutien du Centre français de la Culture et de la Coopération.

Admission :
- étudiants égyptiens : être titulaire du baccalauréat égyptien, le « Thanaweyya ‘amma » et ayant obtenu environ 95% aux épreuves ;
- étudiants étrangers : la première condition est d’avoir obtenu une bonne note aux épreuves du baccalauréat ou du diplôme équivalent de leurs pays respectifs. Il y a plusieurs étapes obligées :
. l’ambassade d’Egypte dans leur pays
. le bureau « Wafdeen » du Caire, qui est le département des étudiants au ministère de l’Education nationale égyptien
. le « Wafdeen » soumet le dossier au FESP pour admission définitive.

Condition préalable et obligatoire à l’admission : inscription, en septembre, à une épreuve écrite de français (2h). La note requise doit être supérieure à 10/20 ; toutefois, pour les étudiants ayant échoué à ce premier test, une séquence orale de rattrapage est possible.

Durée des études : 4 ans.
Calendrier :
- épreuve d’admission : début septembre
- début des cours : 3e samedi de septembre
- 1er semestre : mi-septembre à mi-décembre
- 2e semestre : début février à début mai
Scolarité :
Frais d’inscription : 6 500 livres égyptiennes (taux de change au 24 juillet 2008 : 1 € = 8,3193 LE). Ce montant couvre également la fourniture d’ouvrages universitaires.
Diplômes :
Un « baccalauréat » égyptien sanctionne la fin du cursus, dans deux spécialités : économie ou sciences politiques, avec une troisième spécialité optionnelle dans les domaines suivants :
- management public
- statistiques
- informatique appliquée aux sciences sociales.
Les étudiants arrivés en fin de cycle, ont l’opportunité d’obtenir, pour les Egyptiens, soit des bourses en masters ou doctorats français, soit des formations complémentaires comme les magistères de sciences politiques, d’économie ou de statistiques au sein de la FESP, ou comme le diplôme de journalisme de la Section francophone de la Faculté de communication de l’Université du Caire. La FESP offre aussi la possibilité d’un DEA qui a été lancé, il y a deux ans, conjointement, au sein d’un groupement d’universités (Belgique, Canada, Egypte, Maroc, Tunisie).

Contacts :
Filière francophone de la Faculté d’Economie et de Sciences politiques
Université du Caire
Tél. : (202) 571 88 99 - (202) 774 30 16 - Fax : (202) 571 88 99
E-mail : scpo@brainy1.ie-eg.com
Adresses :
1- Al Orman, 12613, Université du Caire – Guiza - Le Caire, Egypte
2- Service de la valise diplomatique, CFCC Le Caire – 128 bis, rue de l’Université - 75351 PARIS 07 SP

Enfin, un Master d’études euro-méditerranéennes (histoire, économie, droit, sciences politiques et relations internationales) est prévu dans le programme d’études de la FESP, avec le concours de l’IEP Paris, l’Universiteit van Amsterdam, l’Universitat de Barcelona et la Freje Universität Berlin. L’enseignement composé de neuf cours se fera dans quatre langues : arabe, français, anglais et allemand.
Pour plus d’information :
http://www.masteuromed.com



Création du Diplôme de 3e cycle dans l’humanitaire


Lancé pour la rentrée universitaire 2008-2009 par l’Université de la Méditerranée et le Centre européen du conseil académique du système des Nations Unies (ACUNS), le nouveau diplôme de 3e cycle « Affaires humanitaires et coopération internationale » comprend trois niveaux :
- la recherche et la formation,
- la publication et la diffusion d’informations,
- l’organisation de séminaires et commissions.
La nouvelle formation qui comportera 25 étudiants en tout pour chaque promotion, a pour objectif de « professionnaliser » une activité qui, jusque-là, était surtout le fait de bénévoles, d’organisations non gouvernementales ou des organisations comme, par exemple, l’Unicef.
Les futurs diplômés seront amenés à travailler soit directement sur le terrain, soit aux sièges d’organisations gouvernementales ou non gouvernementales.

Durée : 2 ans.
Formation :
- 1ère année : cours théoriques et pratiques (400 et 450 heures).
- 2e année : stage obligatoire d’une durée de 6 mois (temps plein), de septembre à mars.
Admission :
Titulaires d’un diplôme niveau maîtrise ou équivalent en Sciences politiques, droit, économie et gestion, sciences sociales et humaines, communication, journalisme, relations internationales, médecine ou ingénierie.
Débouchés :
Institutions européennes, organisations internationales, agences intergouvernementales.
Frais de scolarité : frais d’inscription universitaire en vigueur à la rentrée 2008-2009
Inscription : retrait et dépôt des dossiers du 1er mai au 30 juin 2008.

Note INN : pour cette session, la date de dépôt des dossiers de candidature est passée car elle a été arrêtée au 15 juillet 2008. Cependant, pour les personnes intéressées, il va de soi que cela est possible pour la session suivante.

Contacts :
The ACUNS European Center in Marseille
Université de la Méditerranée
Faculté de Médecine
27, boulevard Jean Moulin – 13385 Marseille Cedex 05 – France
Tél. : (334) 91 32 45 79 – Fax : (334) 91 32 46 44
E-Mail :
ahci@acuns.univmed.fr

samedi 19 juillet 2008

La culture à l'heure euro-méditerranéenne ... Carthage 2008

Festival international de Carthage 2008 : une fresque géante de mille artistes !

La 44e session du festival international de Carthage, qui a commencé le 11 juillet 2008 pour ne fermer ses portes qu’au 31 août prochain, a donné le ton de la démesure – au sens positif du mot ! Sous le thème de « A chaque saison, ses tableaux, à chaque génération, ses joies ! » des acteurs, musiciens, chanteurs et danseurs venus de France, d’Italie, la Jamaïque, du Liban, de Russie, de Syrie, de pays africains et, bien sûr, de la Tunisie, reproduiront des scènes de la vie au quotidien, des souks et des ambiances si particulières des fêtes.

On y assistera à une production franco-syrienne, « Andromaque » d'Euripide, dont la mise en scène est de Jean-Christophe Sais, une Andromaque jouée par l’actrice syrienne très connue, Hala Omran. Des spectacles poétiques mais, surtout, le plus grand, celui de l’ouverture du festival :
« Lama wa zahou » de Béchir Drissi, Mounir Irgui et Slim Sanhaji et dont la musique est de Fayçal Karoui. Des opéras, des films, des pièces de théâtre, une farandole qui réjouira bien des cœurs, à la dimension de la chaleur méditerranéenne…

jeudi 17 juillet 2008

REAGE : réseau de compétences et de savoir-faire des universitaires algériens de la diaspora

Le REAGE est un réseau de cadres et étudiants algériens et franco-algériens issus des grandes Ecoles et des universités françaises. L’idée de créer une synergie performante est née en 2003 et c’est en 2005 que REAGE est officiellement lancé.
Ses principaux objectifs sont de faire participer et de mobiliser la diaspora algérienne avec ce qu’elle possède de savoir-faire et de compétences ; cela, dans le but de promouvoir le développement de l’Algérie, de « créer de la valeur et des richesses durables pour l’Algérie et la France » et de rapprocher des décideurs de l’économie du Maghreb dans la région méditerranéenne.

Des ateliers, des conférences et un forum annuel -durant celui de 2008 qui a eu lieu, en mars dernier, à Paris, ont été organisés ; des rendez-vous de Business Networking ainsi qu’un « conseil opérationnel de formation » accompagnent des projets personnels de création d’entreprise, de développement de carrière.

Dans son organigramme, le REAGE comprend un conseil des étudiants et un conseil d’orientation. Existant à titre consultatif, ces deux conseils ont des fonctions bien déterminées : le premier est ciblé sur les activités et les objectifs des étudiants ; le second participe, comme l’indique son intitulé, à la définition des orientations et à l’élaboration des activités du Réseau.

Contacts :
REAGE
Alter Ego
149 avenue du Maine - 75014 Paris
Courriel :
bureau@reage.org
Tél. : 06 60 81 18 81 - Fax : 01 46 66 91 65
Site :
http://www.reage.org/index.html

mardi 15 juillet 2008

Sommet de Paris : déclaration commune sur l'Union ...

Le sommet de lancement de l’Union pour la Méditerranée a pris fin. Outre les pays impliqués dans ce projet, ont été conviés à y participer la Ligue des Etats arabes, le Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe, l’Union du Maghreb arabe, l’Union africaine, l’Organisation de la Conférence islamique, la Banque africaine de Développement, la Banque européenne d’investissement, la Banque mondiale, l’Alliance des Civilisations et la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue des cultures.
International Newsnet donne, ci-après, quelques larges extraits de la Déclaration commune du Sommet de Paris pour la Méditerranée déjà élaborée en juin dernier et dont le texte retardé, en raison de divergences sur la question d'Israël, puis finalisé, a été « intentionnellement vague, afin d'éviter les contentieux, a déclaré le représentant du président français Sarkozy.»
. Une ambition stratégique pour la Méditerranée :
- s’abstenir « de développer une capacité militaire qui aille au-delà de leurs besoins légitimes de défense, tout en réaffirmant leur détermination de parvenir au même niveau de sécurité et d'instaurer la confiance mutuelle avec la quantité la moins élevée possible de troupes et d'armements et d'adhérer à la CCW. » (Note INN : convention sur certaines armes classiques).
- « volonté résolue des partenaires de favoriser le développement des ressources humaines et l'emploi, conformément aux objectifs du Millénaire pour le développement, y compris la réduction de la pauvreté ».
- « soutien au processus de paix israélo-palestinien, comme mentionné lors de la réunion ministérielle euro-méditerranéenne tenue à Lisbonne en novembre 2007, et conformément au processus d'Annapolis. »
. Portée et principaux objectifs :
- renforcement des « relations multilatérales » ; accroissement du « partage de la responsabilité du processus », « gouvernance sur l'égalité de toutes les parties » ; des « efforts accrus et de nouveaux catalyseurs sont maintenant nécessaires pour traduire les objectifs de la déclaration de Barcelone en résultats tangibles. »
- « Les chefs d'Etat ou de gouvernement reconnaissent les avancées et les avantages économiques liés à la création, d'ici 2010 et au-delà, d'une zone de libre-échange approfondie dans la région euro-méditerranéenne, et au renforcement de l'intégration économique régionale dans toutes ses dimensions. Ils sont favorables aux grandes lignes de la feuille de route Euromed en matière de commerce jusqu'en 2010 et au-delà et, plus particulièrement, à une réflexion sur la création d'un mécanisme de facilitation des échanges souple, efficace et favorable aux monde des affaires, qui permettrait d'accroître la transparence et les possibilités de commerce et d'investissement. »
- « Tout en complétant les actions relatives a sa dimension régionale, le processus de Barcelone: une Union pour la Méditerranée sera indépendant de la politique d'élargissement de l'UE ».
. Renforcement des relations :
- organisation des « sommets biannuels ».
« Ces sommets devraient aboutir à une déclaration politique et une brève liste de projets régionaux concrets a lancer. Les conclusions devraient entériner un vaste programme de travail biennal pour le processus de Barcelone: une Union pour la Méditerranée.
- « Des réunions des ministres des Affaires étrangères se tiendront chaque année afin de faire le bilan des progrès accomplis dans la mise en oeuvre des conclusions du sommet, de préparer les prochaines réunions au sommet et, le cas échéant, d'approuver de nouveaux projets. »
- « Les réunions au sommet devraient se tenir alternativement dans l'UE et dans les pays partenaires méditerranéens. Le pays hôte devrait être choisi par consensus. Tous les pays participant à l'initiative seront invités aux sommets, aux réunions ministérielles et aux autres réunions plénières du processus de Barcelone: une Union pour la Méditerranée.
- « L'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM) sera l'expression parlementaire légitime du processus de Barcelone: une Union pour la Méditerranée. Les chefs d'Etat ou de gouvernement soutiennent sans réserve le renforcement du rôle de l'APEM dans ses relations avec les partenaires méditerranéens. »
- « La Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures contribuera effectivement, en tant qu'institution euro-méditerranéenne, à la dimension culturelle de l'initiative, en coopération avec l'Alliance des civilisations des Nations Unies. »
. Meilleur partage des responsabilités et gouvernance institutionnelle :
- mise en place d’une coprésidence et d’un secrétariat paritaire.
- « Il convient de conserver les structures actuelles du processus de Barcelone, qui devront être adaptées lorsque de nouvelles modalités auront été définies par les ministres euro−méditerranéens des Affaires étrangères. »
. Coprésidence :
- une « coprésidence afin d'améliorer l'équilibre et la responsabilité commune de leur coopération. L'un des présidents sera originaire de l'UE et l'autre d'un pays partenaire méditerranéen. Le principe de la coprésidence s'appliquera aux sommets, à toutes les réunions ministérielles, aux réunions des hauts fonctionnaires, au comite permanent conjoint et, lorsque cela sera possible, aux réunions d'experts/ad hoc dans le cadre de l'initiative. »
« La nouvelle coprésidence
- devra, en ce qui concerne l'UE, être compatible avec la représentation extérieure de l'Union européenne conformément aux dispositions du traité qui sont en vigueur;
- sera, pour ce qui concerne la Méditerranée, exercée par un coprésident choisi par consensus, pour une période non renouvelable de deux ans. »
. Gouvernance institutionnelle et secrétariat :
- mise en place « de nouvelles structures institutionnelles qui contribueront à la réalisation des objectifs politiques de cette initiative, qui consistent notamment a renforcer le partage des responsabilités, rehausser le niveau politique des relations euro-méditerranéennes et mettre le processus en évidence grâce à des projets. »
- un « secrétariat conjoint » qui « occupera une place centrale au sein de l'architecture institutionnelle. »
- « Le financement et la mise en oeuvre des projets se feront au cas par cas. Le secrétariat assurera une concertation opérationnelle avec toutes les structures du processus, y compris en élaborant des documents de travail pour les instances de décision. Il aura une personnalité juridique distincte et un statut autonome. »
- Le mandat confié au secrétariat sera de nature technique, tandis que les ministres des affaires étrangères et les hauts fonctionnaires continueront à assumer la responsabilité politique pour tous les aspects de l'initiative. »
- « Le Comité permanent conjoint, qui sera base a Bruxelles, apportera son concours aux réunions des hauts fonctionnaires et a leur préparation, et en assurera le suivi adéquat; il pourra aussi servir de mécanisme de réaction rapide dans le cas ou surviendrait, dans la région, une situation exceptionnelle nécessitant la consultation des partenaires euro-méditerranéens. »
- « Les hauts fonctionnaires continueront à se réunir régulièrement afin de préparer les réunions ministérielles, y compris les projets a approuver, de recenser et d'évaluer les progrès accomplis dans tous les volets du processus de Barcelone: une Union pour la Méditerranée et de soumettre le programme de travail annuel aux ministres des Affaires étrangères. »
- « Les détails du mandat de la nouvelle structure institutionnelle, le fonctionnement de la coprésidence ainsi que la composition, le siège et le financement du secrétariat, seront arrêtés par consensus par les ministres des Affaires étrangères en novembre 2008, sur la base de discussions approfondies et des propositions présentées par tous les partenaires. »
. Projets :
- « Le processus de sélection des projets répondra aux objectifs de paix, de sécurité et de stabilité énoncés dans la déclaration de Barcelone. »
- « Il sera tenu compte de la capacité des projets à promouvoir un développement équilibré et durable ainsi que l'intégration, la cohésion et les interconnexions régionales et sous-régionales et la faisabilité financière des projets, notamment le recours le plus large possible au financement et à la participation du secteur privé, sera privilégiée. Les hauts fonctionnaires définiront les critères de sélection des projets, qui seront soumis à l'approbation des ministres des Affaires étrangères. »
. Financement :
- mobiliser « des moyens de financement supplémentaires pour la région, essentiellement par l'intermédiaire de projets régionaux et sous-régionaux. Sa capacité a attirer des moyens financiers supplémentaires en faveur de projets régionaux, assortie d'un haut niveau de coordination entre les donateurs, constituera sa valeur ajoutée, le financement provenant essentiellement des sources suivantes: participation du secteur privé; contributions du budget de l'UE et de tous les partenaires; contributions d'autres pays, d'institutions financières internationales et d'entités régionales; facilité euro−méditerranéenne d'investissement et de partenariat (FEMIP); l'enveloppe IEVP Euro-Med, la facilité d'investissement dans le cadre de la politique de voisinage et l'instrument de coopération transfrontalière de l'IEVP, ainsi que les autres instruments applicables aux pays vises par l'initiative, pour lesquels les règles de sélection et de procédure habituelles resteront d'application. »
. Observations finales :
- les ministres des Affaires étrangères sont invités, notamment, « à mettre au point, lors de leur prochaine rencontre en novembre, les modalités de la mise en place institutionnelle de cette initiative. Ces nouvelles structures devraient être pleinement opérationnelles avant la fin 2008. »
(Sources : http://www.ue2008.fr/PFUE/lang/fr/accueil ; http://www.imemc.org/ )

samedi 12 juillet 2008

Union Méditerranéenne, Union pour la Méditerranée : la toile s'étend ...

Union méditerranéenne, voici le titre donné par l’Agence de presse française, AFP, ce soir, via une animation cartographique lancée sur Internet.
Nous sommes loin de Barcelone et, tout récemment, de l’Union pour la Méditerranée telle que prévue initialement : c’est-à-dire les pays européens de la rive nord et les pays de la rive sud de la Mer.

Voici comment se présente la « cartographie » que nous ne pouvons reproduire, pour des raisons de droits d’auteur (INN ne vivant d’aucun financement) mais dont nous tentons d'en respecter les couleurs et ... hélas, pour certaines, vous n'y verrez pas grand chose mais cela est assez symbolique de la réalité !
.
Union européenne des 27 pays :
- Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie,
Luxembourg, Malte, Monaco, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Rép. Tchèque, Sicile, Slovaquie, Slovénie, Suède.
.
Pays européens non membres de l’Union :
- Albanie, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Monténégro.
. « Autres pays » :
- Algérie, Autorité palestinienne, Egypte, Israël, Liban, Libye, Maroc, Mauritanie, Syrie, Tunisie, Turquie.

Nous mettons les guillemets à « Autres pays » (ainsi dénommés par l’AFP) pour montrer l’ironie de la chose car, enfin, cette « Union » qui ne concernait au départ que les pays du contour méditerranéen, voici qu’elle se transforme en un conglomérat (pour ne pas dire agglutination) de pays dont on se demande ce qu’ils sont censés représenter sur le marché économique ou « apporter » un quelconque développement au Sud quand, eux-mêmes, n’ont pratiquement aucune relation commerciale avec les pays sud-méditerranéens.
Nous voulons parler des pays européens non membres de l’Union européenne, des pays dont les relations relèvent de microscopiques relations diplomatiques ou qui n’ont aucun lien géographique avec la Méditerranée comme la Lituanie, la Lettonie, la Slovénie, l’Estonie, la Jordanie, la Mauritanie : car, enfin, que viennent-ils faire dans cette Union méditerranéenne qui n’en est plus une ? On se le demande …

L'autre ironie de la chose est lorsque l'AFP précise dans sa cartographie (onglet L'UPM) :
- "Objectif : renforcer la coopération entre les pays du sud de l'Europe et des riverains de la mer Méditerranée"...
- et "Participants au sommet : 44 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne et du Bassin méditerranéen (seule la Libye de Mouammar Kadhafi a décliné l'invitation).

mercredi 9 juillet 2008

Union pour la Méditerranée : l’Algérie présente …

Le Chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, a annoncé, hier, que le président algérien sera présent au Sommet de Paris du 13 juillet. Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse, dans le cadre des travaux du G8-Afrique qui se tenait à Toyako Lake (Japon).

Cependant, rien ne transparaît sur les sites officiels de la Présidence algérienne ou du ministère des Affaires étrangères algérien. De son côté, le président Bouteflika, qui a quitté mardi le Japon, est resté tout aussi discret.

Pour l’heure, ce que nous savons, c’est qu’en principe, le rendez-vous parisien réunira les 27 Etats membres de l’Union Européenne, les 12 pays partenaires méditerranéens et membres du Processus de Barcelone -car entre-temps, l’Albanie et la Mauritanie (bien loin de la Méditerranée !) s’y sont ajoutés- sans compter un éventuel allongement de la liste puisque, selon « Confluences méditerranéennes » de mai dernier, on aurait à ajouter la Libye qui n’est pas membre du Processus de Barcelone, Monaco ou San Marino !

International Newsnet qui ne commente jamais, est plus que perplexe devant un tel tourbillon de pays et l’on se demande jusqu’où s’arrêtera la liste déjà si impressionnante de la future Union pour la Méditerranée… Jamais la Mer Blanche (nom arabe) n’aura été autant peuplée de pays loin, loin des deux rives …

mardi 8 juillet 2008

Finances Euro-Méditerranée : Protocole d’accord entre plusieurs banques

Un protocole d’intention vient d’être signé, ce lundi 7 juillet, entre plusieurs établissements financiers du Sud de la Méditerranée. La Banque européenne d’investissement et l’Agence française de développement ont également co-signé ce protocole ; ce qui leur permettra d’être acteurs des futurs chantiers que lanceront les banques signataires.

Ainsi, on trouve au sein de ce groupe :
. Maroc : Al-Amana ; Attijariwafa Bank ; Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH).
. Egypte : Bank of Alexandria.
. Espagne : Confédération nationale des caisses d'épargne espagnoles (CECA).
. France : Groupe Caisse d’Epargne (CGE).
. Italie : Intesa Sanpaolo.
. Tunisie : Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) ; Banque Tuniso-Koweitienne (BTK).

Le groupe des signataires a pour projets de faciliter et de diminuer le coût des transferts d’argent de la diaspora vivant en Europe et d’encourager leur épargne en vue d’investissement, faciliter les virements bancaires de compte à compte entre les clients des banques du groupe.
Le constat a été que les transferts d’argent des populations migrantes se faisaient hors des circuits bancaires qui ont vu cette part importante se réduire au fil des années par le fait qu'ils se faisaient par le biais soit de la Poste soit par des transferts informels.
Enfin, l’un des autres objectifs de protocole d’accort est de favoriser la croissance des petites et moyennes entreprises (PME), ainsi que le financement de projets d’infrastructures dans les pays sud-méditerranéens.

Ce type d’accord repose sur le fait, dit-on dans au sein de ce groupement, que « sans renforcement des liens entre les économies de la Méditerranée, aucun renouvellement du dialogue politique, propice lui-même au développement des affaires et, au-delà, de la meilleure compréhension des peuples entre eux, ne sera possible ».

Cette première formation bancaire étant souple, d'autres établissements pourront s’intégrer par la suite.

(Source :
http://www.babelweb.com)

lundi 7 juillet 2008

Ce qu'il faut savoir...

Association France-Euro-Méditerranée : remise du Trophée de la réussite au féminin

L’Association France-Euro-Méditerranée (FEM) a récompensé, en mars dernier, plusieurs femmes venues de tous horizons, pour ce qu'elles ont accompli durant leurs parcours, en leur décernant le Trophée de la Réussite au féminin qui en est à sa deuxième édition.

Leïla Ghandi est une figure emblématique de l’univers euro-méditerranéen. D’origine marocaine, cette reporter-photographe a su allier sens professionnel et esprit aventureux qui ne sont pas sans arrêter notre regard sur une femme au parcours passionnant. Elle nous a ainsi livré tout un univers inspiré avec ses photographies sur l’Indonésie, l’Argentine, le Chili, la Chine, la Tanzanie et bien d’autres pays du monde.

Au cours de la cérémonie de remise du Trophée, qui a eu lieu au Sénat, parmi les autres femmes à l’honneur également, on compte Amel Meddour, expert en pétrole d’origine algérienne et membre du REAGE (réseau rassemblant cadres et étudiants d’Algérie et de la diaspora algérienne) et Moufida Goucha, de l’Unesco.

L’Association FEM, présidée par Lila Boukortt, rassemble des femmes de différents horizons. Ses objectifs sont de valoriser l’image de la femme française, européenne et méditerranéenne, pour sensibiliser les générations montantes aux échanges franco-euro-méditerranéens.

samedi 5 juillet 2008

Le cinéma à l’heure euro-méditerranéenne

« Les nuits de la caravane du cinéma euro-arabe » ont ouvert leurs portes, à l’Institut du Monde arabe de Paris, depuis le 1er juillet et cela, jusqu’au 13 juillet 2008. Plus d’une dizaine de productions et co-productions sont à l’affiche de ce festival parmi lesquelles :

« La symphonie marocaine » du réalisateur Kamel Kamel qui écrit, lui-même, la musique de son film : l’intrigue met en scène deux hommes marginaux et rêvant de monter une symphonie qu'ils joueraient au prestigieux Royal Albert Hall de Londres. Aidés de personnes sans domicile fixe, tout comme eux, les deux musiciens montent un orchestre qui ressemble à l'armée du salut, et finissent par se produire… à la ferraille qui jouxte le port de Casablanca.


« L’immeuble Yacoubian » de Marwan Hamed (Egypte) est le portrait d’une société, à travers le symbole d’une ancienne splendeur : l’immeuble Yacoubian qui fut construit en 1930 au centre du Caire. Regards sur l’Egypte où se mêlent fractures sociales, passé plein de nostalgie et un présent bouillonnant de contradictions. La musique est de Khaled Hamed.


« Bab-Aziz, le prince qui contemplait son âme », une co-production France/ Allemagne/ Grande-Bretagne/ Tunisie. Réalisation de Nacer Khémir et musique d’Armand Amar. L’histoire du voyage, à travers le désert, d’une petite fille et de son grand-père aveugle pour assister à une grande rencontre de derviches et dont il faille trouver le lieu secret.


« Délice Paloma ». Cette co-production franco-algérienne est du cinéaste Nadir Moknèche. Une Algérie de la « débrouillardise » et de réseaux vue avec le regard d’une femme, surnommée Mme Aldjéria, qui use de toutes les ficelles, y compris de son réseau de jeunes et jolies femmes. La musique est de Pierre Bastaroli.

jeudi 3 juillet 2008

Union pour la Méditerranée : échos autour du Sommet de Paris

Maroc
Le roi Mohamed VI pourrait bien ne pas être présent, le 13 juillet, au Sommet de Paris. Le Maroc en aurait informé l’Elysée, et que le frère du souverain, le prince Moulay Rachid, assurerait la représentation marocaine à la cérémonie d’ouverture.

Egypte
L’ambassadrice pour les Affaires européennes, déléguée par le ministre égyptien des Affaires étrangères, a remis son rapport, le 15 juin dernier, sur la rencontre euro-arabe du Processus de Barcelone, laquelle s’est tenue, en Slovénie, du 9 au 10 juin.
L’Egypte était en charge de la coordination du groupe arabe. Le rapport sur les conclusions de cette rencontre ou, du moins, les grandes lignes qui ont été révélées, affirme le principe de la transparence et le rôle des pays sud-méditerranéens, notamment pour ce qui concerne la question israélienne.

Algérie
Le Forum méditerranéen (FORMED) a tenu sa 15e session ministérielle, le 6 juin 2008, à Alger. Cette session a porté sur le projet d’Union pour la Méditerranée, dont le ministre des Affaires étrangères algérien décrira comme « un sujet d’une grande importance pour nous tous et pour la région ».
Rappelons que le Formed regroupe treize pays de l’Europe et du Sud méditerranéen : Algérie, Egypte, Espagne, France, Grèce, Italie, Malte, Maroc, Portugal, Turquie, Tunisie, Libye et Slovénie.
La déclaration commune du Formed a resitué le cadre informel et de dialogue du Forum entre pays du Bassin méditerranéen, avec des apports convergents vers le partenariat euro-méditerranéen. Bien sûr, le Processus de Barcelone a fait l’objet d’un tour de table et a fait ressortir que la future Union pour la Méditerranée est un prolongement du processus eu égard aux acquis de la décennie passée. Enfin, les pays membres ont pris note de la proposition italienne sur une coopération en matière de sécurité maritime et, notamment, dans la répression de la pêche illégale.

Italie
La 16e session du Forum méditerranéen, dont la présidence a été confiée à l’Italie, se tiendra à Naples, en automne 2009. La prochaine rencontre examinera deux dossiers, le Liban et le Proche-Orient.