Lors de sa 4e session plénière, tenue les 27 et 28 mars derniers, à Athènes, l’Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne a travaillé sur plusieurs volets entrant dans son programme issu du Processus de Barcelone et qui ont fait l’objet d’une Déclaration finale dont, pour ce qui nous intéresse ici :
En matière socio-économique, le programme MEDA a été l’objet d’une réflexion sur le fait qu’il fallait une plus grande participation de pays membres de l’Union européenne, de sorte à faire une gestion plus promotionnelle et plus cohérente du potentiel en investissements de la région Méditerranée. C’est ainsi que l’Assemblée a estimé important d’opérer au changement de la Facilité Euro-méditerranéenne pour l’investissement et le partenariat (FEMIP) qui pourrait prendre la dénomination de Banque Euro-méditerranéenne de Développement.
Bien qu’elle fut installée officiellement en 2004, cette assemblée est née réellement un 3 décembre 2003, à Naples. Elle réunit en son sein 240 parlementaires des rives nord et sud de la Méditerranée dont la répartition a été fixée comme suit :
- 120 parlementaires issus de l’Union européenne,
- 120 parlementaires issus des dix pays méditerranéens jusqu’ici associés au processus de Barcelone.
Son installation trouve, en réalité, sa source dans le Processus de Barcelone mais ce n’est qu’en 1998, que le Parlement européen et les Parlements respectifs des pays membres de l’Union, en association avec les pays méditerranéens, lancent un Forum euro-méditerranéen qui se réunira à plusieurs reprises, avant de devenir une Assemblée parlementaire, le 22 mars 2004, en Grèce.
La nouvelle assemblée s’est dotée de commissions et d’un règlement intérieur. Se tenant une fois dans l’année en session plénière, l’APEM s’est déjà réunie en session extraordinaire au Maroc, en 2005, pour le bilan de la décennie écoulée depuis le Processus de Barcelone.
La présidence est assurée en parité par le nord et le sud méditerranéen et le président est changé chaque année. Le Bureau est composé jusqu’à présent par les présidents des parlements égyptien, grec, tunisien et européen.
Les commissions sont pour l’instant au nombre de trois :
- la commission Partenariat politique, de sécurité et des droits de l’homme ;
- la commission Economique, finances, affaires sociales et éducation ;
- la commission Promotion de la qualité de vie, des échanges humains et de la culture.