lundi 20 octobre 2008

Egypte : plusieurs prêts approuvés par l’Agence française de développement



(Photo : siège de l'Agence française de développement)

L’Agence française de développement est un établissement de crédit spécialisé. Elle ne finance que les projets publics ou privés qui répondent aux critères établis par le Comité d’aide au développement de l’OCDE (source : www.minefe.gouv.fr). Parmi les projets qu’elle finance, on note ceux qui concernent les transports, le développement urbain, l’eau, l’assainissement, l’énergie. C’est le cas, par exemple, de l’Egypte :

. Aéroport du Caire : un prêt de 55 millions d’euros, approuvé par l’AFD (Agence française de développement, sera accordé à la Cairo Airport Company pour la modernisation des terminaux de l’aéroport du Caire et la construction d’un troisième terminal que la compagnie égyptienne avait engagés.

. Programme européen d’amélioration de l’eau et de l’assainissement dans le Delta du Nil : l’AFD a approuvé un prêt de 40 millions d’euros à l’Etat égyptien qui a souscrit des investissements conséquents en vue d’atteindre un taux de desserte de près de 100% pour l’eau potable. Cependant, l’assainissement auquel les zones rurales n’y ont accès que très partiellement, lui, il demeure en l’état, tout comme le traitement des eaux usées qui demeure encore faible ; cela, malgré une nette réforme au sein des services administratifs étatiques qui a conduit à la création d’entreprises publiques indépendantes.
Par ailleurs, en vue d’aider à l’application de ces réformes, un programme au coût de 272 millions d’euros, consentis par plusieurs bailleurs européens, a été mis sur pied. Le même programme devra améliorer les conditions d’accès à l’eau de 1,6 million de personnes et à l’assainissement, de 2,5 millions de personnes.

. Financement des petites et moyennes entreprises égyptiennes : l’AFD a approuvé un prêt d’un montant de 30 millions d’euros au Crédit Agricole Egypte, qui devrait financer environ 500 petites et moyennes entreprises. Le marché des grandes entreprises étant devenu très concurrentiel, les banques se tournent vers le marché des petites et moyennes entreprises qui tend à devenir un vecteur important dans la croissance économique et un fournisseur d’emplois pour une Egypte aux prises avec le chômage et une croissance minimale.

dimanche 19 octobre 2008

"Etats généraux du multilinguisme : la diversité des langues, une chance pour l’Europe"


(© PHOTO INN)
Paris, septembre 2008 - Ce sera une Europe qui diversifiera sa connaissance des langues européennes, qui ne se contentera plus de produire des « apprenants » mais qui comprendra des « parlants » : l’enfant européen aura ainsi à parler très tôt, deux voire trois langues européennes. Les termes de « langue nationale » ont été totalement absents chez les différents interlocuteurs.

De cette journée qui ne fut pas sans richesses quant à la qualité des intervenants et où l'on avancera l'idée d'un ERASMUS des enseignants sur l'exemple de
l'ERASMUS des étudiants (échanges d'étudiants inter-universitaires) pour préparer les enseignants à leurs futures prérogatives, on retiendra l’intervention –pour ce qui nous concerne– du Vice-président du Parlement européen, Miguel Ángel Martínez Martínez, pour lequel les langues des communautés migrantes ont leur place, en raison de leur importance dans les pays d’accueil : comme le turc, l’arabe, l’hébreu et même le chinois ; les trois premières jouent, en outre, un rôle plus que conséquent en raison de la nouvelle création réunissant pays européens et pays sud-méditerranéens. « Il faut tenir compte, a-t-il dit également, des langues des pays candidats à l’Union européenne : le turc et le croate. »

Venant à la suite du mot de bienvenue de Maurice Quenet, recteur de l’Académie et chancelier des universités de Paris, Christine Albanel, ministre française de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, devait noter que si « la langue porte l’estime de soi, elle doit s’ouvrir aux autresaller à la découverte de l’autre ». La langue en tant que barrière, elle est une sorte « d’intégrisme culturel » : or, stratégiquement, « l’Etat et les régions ne se limitent pas à la civilisation et l’apprentissage des langues ... elles s’intègrent dans tous les passages de la vie. »

De son côté, Léonard Orban, commissaire européen chargé du multilinguisme a souhaité que cette rencontre « soit porteuse de changements » car une pensée nouvelle évolue en matière de multilinguisme : créer des « ports entre les cultures, des ports entre les peuples ». Il devait, ensuite, présenter le programme mis en place par l’Union européenne, dont voici quelques lignes :
- une communication stratégique résultant d’un vaste processus de consultation,
- groupe d’experts en matière de multilinguisme mis en place, en 2007, sous la direction d’Amin Maalouf (voir notre premier article)
- dialogue interculturel
- forum des affaires
- consultation en ligne des Européens
- consultation des autres institutions européennes
- langues et migrations
- intégration.
Relevant que l’Europe comprend 27 langues, 60 langues régionales et 175 nationalités différentes, Léonard Orban a ajouté que « l’apprentissage des langues des migrants est une réalité inévitable » et que l’apprentissage sera sur deux langues, outre la langue maternelle, comme cela avait été vu par le Processus de Barcelone. Le groupe présidé par Amin Maalouf a établi une langue personnelle (entendez pas là, langue maternelle) et deux langues internationales.

Cette importante rencontre, qui a réuni, outre plusieurs ministres de pays européens, plus de 800 participants des divers pays européens (chercheurs, enseignants universitaires, traducteurs, sommités du monde de la culture et des affaires), a pris fin avec le discours de clôture du ministre français de l’Education nationale, Xavier Darcos, qui a fait le point sur les méthodes de l’enseignement des langues.

Ce qu’il faut savoir (suite)

. Maroc : un important programme d’investissement dans plusieurs régions du pays va dynamiser les activités économiques et, particulièrement dans les secteurs lourds tels que l’industrie automobile, l’électricité, l’industrie chimique et pétrochimique. Ce sont dix-huit projets (dont six cependant pour arbitrage), d’un montant global de 8 milliards de dirhams marocains qui ont été retenus, en mai dernier, par la Commission des investissements. Les régions de Meknès-Tafilalet, Oued Eddahab-Lagouira, Chaouïa-Ouerdigha et du Grand Casablanca sont concernées par ce programme.
. Espagne : le « Talgo » ou de son vrai nom « Tren articulado ligero Goicoechea Oriol », train hôtel reliant l’Espagne à la France, a remporté le Prix pour l’innovation, dans le secteur ferroviaire. La vitesse de croisière d’un train Talgo est de 330 km/h. Le train doit son nom à l’entreprise espagnole de construction de matériel ferroviaire, la Patentes Talgo S.A., fondée en 1942. Aujourd’hui, plusieurs trains « Talgo » relient l’Espagne à la France, l’Italie, le Portugal et la Suisse.

... et en très bref ...
. Union pour la Méditerranée : il semblerait que l'on table sur un financement de 10 milliards d’euros par an à partir de 2013.
. Turquie : la BEI accorde un prêt 135 millions d’EUR pour appuyer la réalisation de projets hydro-électriques.
. Algérie : ce pays est désormais l’un des pays les moins endettés dans le monde.

vendredi 3 octobre 2008

Ce qu’il faut savoir

. Tunisie : Les Pays-Bas sont le premier partenaire de la Tunisie dans le secteur de l’eau et de l’hydraulique. En mai dernier, un séminaire a réuni les deux pays partenaires sous l’égide conjointe de l’ambassade néerlandaise et du CEPEX (Centre de promotion des exportations.
Cette rencontre a permis de faire le tour des possibilités de coopération dans la gestion de l’eau (construction de barrages, barrages collinaires, ouvrages de recharge des nappes phréatiques), avec une exploitation rationnelle des ressources dont épuration et valorisation des eaux usées et dessalement des eaux salées). Processus qui n’est pas sans apport positif dans la mesure où la Tunisie fait partie des pays distribuant une consommation en eau inférieure à la norme internationale, soit 1000 m3 par habitant et par an. Actuellement, 88% des ressources en eau sont exploitées et avec cette coopération, elles devront atteindre les 95% en 2015.

. Tunisie : présente, par le biais du CEPEX – que nous citons ci-dessus – au premier salon Zoom By Fatex qui s’est tenu, du 23 au 26 septembre derniers, à Paris. Près de dix-huit entreprises tunisiennes) s’activant dans les secteurs de l’habillement et de la lingerie ont tenu leurs stands à ce salon international de la confection (la Tunisie possédant un potentiel très dynamique dans ce secteur). Celui-ci a été lancé dans le cadre de la zone Euromed qui regroupe, rappelons-le, les pays du Maghreb, de l’Europe occidentale et de l’Europe de l’Est notamment.