Ce sont vingt engagements qui avaient été pris, juillet 2008, par dix banques euro-méditerranéennes (1) , en vue de faciliter particulièrement l’épargne des migrants, de baisser le coût des transferts et de favoriser le financement des petites et moyennes entreprises et des infrastructures au sud de la Méditerranée.
Il reste à s’interroger (la crise étant de plus en plus cruciale) sur la concrétisation de ces projets que s’est fixé le comité stratégique qui rassemble les présidents ou directeurs généraux de ces établissements et dont la composante s’est développée depuis le protocole initial de juillet 2008. En effet, la Fransabank Sal (Liban) et la BAD ont adhéré, depuis, au groupe. L’Agence française de développement (AFD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) sont membres à part entière.
L’AFD avait d'ailleurs réuni, toujours en juillet 2008, neuf établissements financiers privés du Nord et du Sud (2) pour constituer un groupe de travail en vue de voir, selon les termes du protocole d’accord signé, comment "faciliter l'épargne et la bancarisation des transferts des migrants" et de "promouvoir le développement des PME et des projets d'infrastructures au Sud de la Méditerranée".
De ces projets, il faut retenir dans les grandes lignes :
- Les projets visant à favoriser les transferts financiers : leur configuration prendra appui sur la plateforme Bravo de la Confédération espagnole des Caisses d’épargne (CECA). Ainsi l’un d’entre eux sera de mettre en œuvre des solutions de transfert de "carte bancaire à carte bancaire".
- Les projets de lancement de produits bancaires, d’assurance et immobiliers, comme par exemple l’ajustement d’un produit d’épargne au Nord à un produit d’épargne au sud, qui offrirait donc les mêmes avantages dans la monnaie locale convertible. Ainsi en sera-t-il de la création d’un "pack" pour les étudiants originaires du Sud de la Méditerranée et venant en Europe pour leurs études.
- Les projets de financement des PME qui prendront modèle sur le Centre italien de soutien à l’internationalisation d’Intesa Sanpaolo : soutien au développement international des PME, accompagnement des migrants souhaitant lancer leur propre entreprise ou investir dans la micro-entreprise et cela, dans leurs pays d’origine…
- Les projets de financement d’infrastructures et de grands projets. Dans ce cadre-là, la Banque européenne d’investissement et l’Agence française de développement auront à intervenir.
(1) Al Amana (Maroc) ; Attijariwafa Bank (Maroc) ; Bank of Alexandria (Egypte) ; la CECA (Espagne) ; le CIH (Crédit Immobilier et Hôtelier du Maroc) ; Fransabank (Liban) ; le Groupe Caisse d’Epargne (France) ; Intesa Sanpaolo (Italie) ; la BEI ; l’AFD.
(2) Al Amana et Attijariwafa Bank, Bank of Alexandria, Banque internationale arabe de Tunisie, Banque tuniso-koweitienne, Confédération nationale des Caisses d'épargne espagnoles, Crédit immobilier et hôtelier du Maroc, Groupe Caisse d'épargne de France et Intesa Sanpaolo.
Il reste à s’interroger (la crise étant de plus en plus cruciale) sur la concrétisation de ces projets que s’est fixé le comité stratégique qui rassemble les présidents ou directeurs généraux de ces établissements et dont la composante s’est développée depuis le protocole initial de juillet 2008. En effet, la Fransabank Sal (Liban) et la BAD ont adhéré, depuis, au groupe. L’Agence française de développement (AFD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) sont membres à part entière.
L’AFD avait d'ailleurs réuni, toujours en juillet 2008, neuf établissements financiers privés du Nord et du Sud (2) pour constituer un groupe de travail en vue de voir, selon les termes du protocole d’accord signé, comment "faciliter l'épargne et la bancarisation des transferts des migrants" et de "promouvoir le développement des PME et des projets d'infrastructures au Sud de la Méditerranée".
De ces projets, il faut retenir dans les grandes lignes :
- Les projets visant à favoriser les transferts financiers : leur configuration prendra appui sur la plateforme Bravo de la Confédération espagnole des Caisses d’épargne (CECA). Ainsi l’un d’entre eux sera de mettre en œuvre des solutions de transfert de "carte bancaire à carte bancaire".
- Les projets de lancement de produits bancaires, d’assurance et immobiliers, comme par exemple l’ajustement d’un produit d’épargne au Nord à un produit d’épargne au sud, qui offrirait donc les mêmes avantages dans la monnaie locale convertible. Ainsi en sera-t-il de la création d’un "pack" pour les étudiants originaires du Sud de la Méditerranée et venant en Europe pour leurs études.
- Les projets de financement des PME qui prendront modèle sur le Centre italien de soutien à l’internationalisation d’Intesa Sanpaolo : soutien au développement international des PME, accompagnement des migrants souhaitant lancer leur propre entreprise ou investir dans la micro-entreprise et cela, dans leurs pays d’origine…
- Les projets de financement d’infrastructures et de grands projets. Dans ce cadre-là, la Banque européenne d’investissement et l’Agence française de développement auront à intervenir.
(1) Al Amana (Maroc) ; Attijariwafa Bank (Maroc) ; Bank of Alexandria (Egypte) ; la CECA (Espagne) ; le CIH (Crédit Immobilier et Hôtelier du Maroc) ; Fransabank (Liban) ; le Groupe Caisse d’Epargne (France) ; Intesa Sanpaolo (Italie) ; la BEI ; l’AFD.
(2) Al Amana et Attijariwafa Bank, Bank of Alexandria, Banque internationale arabe de Tunisie, Banque tuniso-koweitienne, Confédération nationale des Caisses d'épargne espagnoles, Crédit immobilier et hôtelier du Maroc, Groupe Caisse d'épargne de France et Intesa Sanpaolo.
(sources : http://www.groupe.caisse-epargne.com/cpp/101/fra/blob/pdf_cp_090130_euromed_ci_090130140611.pdf ; http://www.co-developpement.org/index.php?sv=31&aid=1145 ; http://www.attijariwafabank.com/Actualites/SiteCommuniqu%C3%A9s/Pages/communique_300109.aspx ; et notre article http://internationalnewsnet.blogspot.com/2008/07/finances-euro-mditerrane-protocole.html)