Quand écrivains d’Algérie et d’Europe se rencontrent, cela donne bien sûr un débat au-delà des frontières, qu’elles soient fictives ou réelles, car l’imaginaire est un patrimoine mondiale ; lui seul compte et il n’y a qu’à aimer son style d’écriture.
La 3e rencontre algéro-européenne des écrivains, initiée par la Délégation de l’Union européenne en Algérie, se mettra dans ce contexte en poussant un peu plus les travaux puisqu’il s’agit d’aborder «Le roman personnel et le récit de fiction : quelle place pour l'autobiographie?» et «Le Moi imaginaire, les frontières du fictif face à la réalité». Un grand thème qui pose le corollaire d'une réalité s'imposant de plus en plus au romancier et ne laissant plus de place au creuset où vient se nicher l'Imaginaire...
Algérie Anouar Benmalek (Le rapt, Ed. Hachette), Noureddine Saadi (Dieu le fit, Ed. Albin Michel), Fatéma Bakhaï (La scalera, chez L’Harmattan), Amin Zaoui (Sommeil du mimosa, suivi de Sonate des loups), Yamilé Ghebalou-Haraoui (prix littéraire Tahar Djaout pour « Liban », Ed. Chihab), Hamid Grine (Un parfum d’absinthe).
AutricheDoris Gertraud Eibl.
Belgique
Jean-François Dauven (Ceux qui marchent dans les villes, Ed. Flammarion).
Espagne
Marcos Giralt Torrente (Une saison parisienne, chez Balland).
Finlande
Riikka Ala-Harja (Le géant, Ed. Gaïa).
GrècePetros Markaris (Le journal de la nuit, Lattès).
Adrian Alui Gheorghe (le poète roumain sera, par ailleurs, à Paris, pour une rencontre bilatérale PEN Roumanie-France, du 20 au 22 juin 2011).
SuèdeAgneta Pleijel (Un hiver à Stokholm, Denoël).
Pour les thèmes présentés en communication par les auteurs, il suffit de cliquer sur la seconde page du dépliant de la Délégation de l’Union européenne en Algérie (à gauche).